Adopter un animal : le « pour » et le « contre »

Vous avez toujours rêvé d’avoir un chat ou un chien à la maison, mais n’avez jamais franchi le cap. Cette fois pourtant, vous vous sentez bien décidé(e). Avant de vous lancer dans l’adoption d’un animal, établissez bien la liste avantages / inconvénients ! S’occuper d’un petit félin ou d’un toutou est une véritable responsabilité ; il faut vous assurer que vous saurez en avoir la charge.

Ce qu’apporte un animal à la maison

Commençons par une évidence, adopter un animal c’est l’assurance de vivre une multitude de moments de joie ! « Trop chou », « tellement mignon », « adorable », « à croquer »… on connaît les expressions qui arrivent spontanément surtout lorsque l’on est confronté à un jeune chiot ou un chaton. Les petites boules de poils sont irrésistibles et donnent envie de les câliner et jouer avec elles en permanence.

Chiens et chats sont une présence pleine d’affectation et de douceur dans une maison. Ce sont de véritables compagnons qui sont à vos côtés au quotidien. Le partage et les liens qui s’instaurent entre un animal et ses maîtres est souvent très intense ; l’animal devient un vrai membre de la famille.

Pour les enfants, les animaux représentent des compagnons de jeux, mais aussi parfois une présence rassurante. Il est d’ailleurs fréquent que les familles adoptent un animal avec l’arrivée du premier enfant.

Mais il faut cependant être conscient du fait qu’adopter un chien ou un chat est une responsabilité. Le faire sur une simple pulsion est une erreur, c’est un acte à réfléchir mûrement.

Ce qu’implique l’adoption d’un animal de compagnie

Il faut tout d’abord être conscient du temps et de l’énergie que peut prendre l’éducation d’un chien ou d’un chat. Lorsque vous adoptez un jeune chiot ou un chaton, il faut souvent lui apprendre la propreté et le respect des choses.

Chaque foyer a ses règles : ne pas rentrer dans telle ou telle pièce, ne pas monter sur les tables ou les meubles, ne pas manger dans les assiettes, ne pas sauter sur les gens… Tout cela doit s’apprendre et cela demande de la patience de la part des maîtres !

Vous pouvez aussi adopter un animal qui aboie ou miaule beaucoup. Il vous faudra alors comprendre la raison de cet « excès de discussion »… sachant que parfois cela correspond juste à la personnalité de votre animal !

Adopter un animal de compagnie, c’est aussi s’engager à lui offrir un environnement stimulant correspondant à ses besoins. Vous devrez lui acheter des jouets, organiser des promenades… Il vous faudra aussi penser à des solutions lorsque vous partirez en vacances : soit trouver des lieux de vacances acceptant votre animal, soit trouver une pension ou une famille d’accueil pour s’en occuper, si vous ne pouvez pas l’emmener.

Et bien sûr, il vous faudra veiller à sa santé : maladies ou accidents, votre chien ou votre chat peut avoir à rendre visite régulièrement chez le vétérinaire. Il faut aussi penser à le stériliser et à le vacciner, ainsi qu’à le protéger des tiques ou des puces.

 Adopter un animal, c’est prévoir un budget adapté !

Qu’il s’agisse de la nourriture, des jouets, du coût lié à la prise en charge pendant les vacances et des frais de vétérinaire, un animal peut coûter cher. Il est très important d’en avoir conscience avant d’adopter, afin de ne pas être pris de court.

Trop souvent les abandons ont lieu parce que les maîtres réalisent après coup que leur animal leur coûte trop cher… ou bien qu’ils ne savent pas quoi en faire pendant les vacances.

Lorsque l’on se décide pour l’adoption d’un chat ou d’un chien, il convient de prévoir un budget prévisionnel approximatif pour agir en connaissance de cause :
- dépenses mensuelles pour les croquettes
- dépenses moyennes de santé sur l’année
- objets de stimulation / jouets
- le cas échéant, dépenses pour placement en pensions ou familles d’accueil.

 En ce qui concerne la santé, le bon réflexe est de recourir à une assurance santé chien / chat. Celle-ci vous permettra une bonne prise en charge en cas d’accidents et de maladies, sans avoir à vous préoccuper de la question des frais. Mieux vaut prévenir que guérir, comme le dit l’adage !

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