Cahiers des vacances : approuvés par les profs ?

Le gong des vacances a sonné ! Depuis le mardi 6 juillet au soir, tous les écoliers, collégiens et lycéens de France sont officiellement en grandes vacances. Qui dit congés d’été, dit bien sûr, repos, détente et fun. Mais l’école doit-elle pour autant être oubliée ? Pour assurer une continuité et préparer la rentrée dans le niveau supérieur, de nombreux parents achètent des cahiers de vacances à leurs enfants. 4 millions de cahiers de vacances, allant de la maternelle à la 3^e, sont vendus chaque année : un business très juteux pour les éditeurs !

Mais qu’en est-il de l’utilité réelle de ces cahiers ? Permettent-ils des révisions efficaces ? Les enfants qui les font de manière assidue obtiennent-ils vraiment de meilleurs résultats ? Les enseignants et spécialistes de l’éducation sont mitigés.

Cahier de vacances : ludique ou tyrannique ?

Il est d’abord intéressant de s’intéressant à la perception des enfants. Certains voient le cahier de vacances, souvent très illustré et coloré, comme un cahier d’activités amusant. Ils ont plaisir à s’y plonger et peuvent y passer 1h ou 2, sans s’ennuyer. Pour d’autres enfants, le cahier de vacances représente tout ce qu’il n’aime pas : la contrainte, l’ennui et parfois l’incompréhension devant des consignes.

Que pensent les professeurs des cahiers de vacances ?

Il n’y a pas une vision tranchée, mais plutôt des avis variés. Certains enseignants soulignent que dans les cahiers de vacances, les consignes ne sont pas énoncées de la même manière qu’en classe, ce qui peut provoquer une confusion chez l’enfant… pour un résultat très contre-productif.

D’autres y voient des vertus pour la révision des notions fondamentales abordées au cours de l’année, mais précisent que l’usage du cahier de vacances doit se limiter à moins d’1h par jour. Pour certains enfants, ¼ d’heure suffira ; pour les plus assidus, ¾ d’heure conviendront.

Dans tous les cas, il ne faut pas créer d’effet de saturation, sans quoi le cahier deviendra réellement inutile.

Bon à savoir : les enseignants interrogés sur l’efficacité des cahiers de vacances indiquent généralement qu’ils ne sont pas en mesure de savoir en début d’année qui a révisé ou non pendant les vacances, à l’aide d’un cahier de vacances. Preuve que l’utilité n’est pas manifeste…

Ouvrir ses horizons : les vacances servent aussi à ça !

D’autres enseignants et directeurs d’école insistent sur le fait que les vacances doivent aussi être un moment de découvertes et de nouveaux apprentissages. Pratiquer des sports, faire des randonnées, des visites culturelles, s’occuper d’un jardin, passer du temps avec des personnes qu’on ne voit pas pendant le reste de l’année, voyager… tout cela contribue au développement de l’enfant et à l’acquisition de nouvelles compétences ! Le savoir scolaire s’il est indispensable, ne fait pas tout. Il est donc important d’encourager son enfant à être sérieux à l’école, mais aussi à s’ouvrir à de nouveaux savoirs, quels qu’ils soient.

Avez-vous pensé à bien protéger votre enfant pendant ses vacances ?

Tout au long des 2 mois d’été, une chose est sûre. Votre enfant va courir, sauter, se déplacer, se dépenser ! En famille, avec des amis, en colonie de vacances, en séjour linguistique, les vacances sont synonymes d’ « action ». Mais qu’en est-il de l’assurance de votre enfant en cas d’accident ? Si vous souscrivez une assurance scolaire classique, votre enfant ne sera pas couvert pour les accidents ou dommages, subis ou provoqués lors des vacances. Afin d’avoir l’esprit tranquille en juillet et août, il convient donc de souscrire une assurance scolaire comportant un volet extra-scolaire. Votre enfant est ainsi couvert 365 jours/ 365, dans toutes ses activités ! Découvrez dès maintenant la Formule Tranquillité d’AssurKids.