Secours en montagne : dans quels cas les frais sont-ils à votre charge ?

Actu | 04/12/2018


Secours en montagne : dans quels cas les frais sont-ils à votre charge ?

Vous êtes des fanatiques de ski ou de snowboard, et aimez vous aventurer autant sur les pistes qu’en hors-piste. Mais savez-vous précisément quels frais seront à votre charge en cas d’accident ? Recherche et secours peuvent mobiliser à la fois beaucoup d’hommes et du matériel, et cela peut coûter cher. Si dans certains cas, c’est l’Etat qui prend en charge ces coûts, ce sera bien plus souvent à vous de devoir assumer les dépenses engendrées par votre accident de ski ou de snowboard. Une bonne assurance ski s’avère alors indispensable pour faire face à des prestations onéreuses.


Secours gratuits pour le hors-piste ? Un mythe !

En France, les secours pour ce qui concerne le hors-piste sont réputés gratuits. Vous avez sûrement en tête des images de sauvetages périlleux (souvent consécutifs à une avalanche) ou dans des sommets très risqués. Dans ce type d’interventions, on voit souvent sur le devant de la scène les Groupes Montagne de Sapeurs-Pompiers, les CRS Montagne, ou encore les gendarmes de haute-montagne. Les recherches et secours réalisés par ces 3 groupes sont généralement liés aux accidents hors-pistes… et ils sont à la charge de l’Etat, autrement dit « gratuits » (dans les faits, on paie bien sûr ces frais via les impôts).

Les amateurs de hors-piste pourraient donc arriver à la conclusion rapide qu’ils seront pris en charge gratuitement, s’ils venaient à avoir un accident de ski ou snowboard. Il n’en est rien ! Car depuis la nouvelle loi Montagne de 2016, la notion de « hors-piste » a évolué, de même que les moyens mis en œuvre pour assurer les secours.



Loi Montagne 2016 et prise en charge des secours

C’est l’article 21 de cette loi qui pose les jalons essentiels concernant les secours en montagne. Il y est dit que c’est le maire de la commune dont dépend le domaine skiable qui choisit l’opérateur public ou privé qui devra intervenir en cas d’accident.

Mais autre « détail » important, cet article précise également que ces opérateurs interviendront aussi sur les zones hors-pistes « accessibles par remontées mécaniques et revenant gravitairement dans le domaine skiable ». Par cette précision, on comprend qu’une très grande partie du hors-piste dépend désormais des opérateurs choisis par les collectivités locales. Et ces secours-ci sont payants !

Aujourd’hui donc, à moins de faire du ski de randonnée dans des zones très difficiles d’accès ou de s’aventurer pour des descentes de fou en partant avec ses peaux de phoque, vous serez très vraisemblablement dans une zone « gravitaire » du domaine skiable.




L’assurance ski pour faire face aux coûts des secours et recherche

Anticiper, c’est toujours mieux que subir ! Si personne ne souhaite avoir d’accidents en montagne, force est de constater qu’ils arrivent malgré tout. Sur la saison 2016-2017, pas moins de 131 000 personnes ont été prises en charge par les Médecins de montagne, dont 41% ramenés par les services de pistes. Soit 52 000 personnes, ayant dû faire appel aux équipes d’interventions du domaine skiable (avec le hors-piste gravitaire).

Grâce à une bonne assurance ski, vous n’avez pas à payer les frais de recherche et secours, y compris la mobilisation d’un hélicoptère. AssurSki, par exemple, vous couvre jusqu’à hauteur de 50 000 euros pour ces frais. Autre avantage d’Assurski, vous n’avez pas à débourser un seul centime en cas d’accident. Votre assurance ski s’en charge directement. Vous n’avez plus qu’une chose à penser : votre bon rétablissement !