Pourquoi souscrire une assurance ski ?

Actu | 08/02/2019


Pourquoi souscrire une assurance ski ?

« Les  vacances au ski coûtent déjà assez cher, alors pourquoi dépenser en plus de l’argent pour une assurance ski ? ». C’est le raisonnement que suivent certains des amateurs de sports d’hiver… de manière assez mal avisée. Certains pensent peut-être qu’ils sont déjà assurés par ailleurs ; d’autres, qu’ils sont suffisamment bons skieurs ou snowboardeurs pour éviter d’avoir le moindre souci.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est faire fausse route ! D’un côté, comme nous l’avons montré dans notre article multi-assurance et assurance ski, les autres assurances dont vous pouvez disposer ne couvrent quasiment jamais l’intégralité des services proposés par l’assurance ski ; de l’autre, il est illusoire de croire que parce qu’on skie bien, une assurance ski ne sert à rien.

Si vous vous demandez encore pourquoi souscrire une assurance ski, voici les arguments-clés.

        1. Ne pas être présomptueux… parce qu’un accident est vite arrivé

En ski ou en snowboard, l’accident ne dépend pas que de vous. Vous avez beau être un rider ou un skieur expert, vous ne maîtrisez pas le comportement des autres sur les pistes, ni les circonstances naturelles (avalanche, rocher caché…). Alors, certes ce n’est peut-être pas vous qui serez à l’origine de l’accident, mais vous pourriez malgré tout en être la victime.

 

        2. Se fier aux statistiques d’accidentologie du ski

Il ne s’agit pas ici d’être alarmiste mais uniquement de faire prendre conscience. Sur la saison 2017-2018,  les médecins de montagne ont dû prendre en charge 144 000 blessés, dont 40% ont été amenés par les services de piste (autrement dit, ces skieurs ou snowboardeurs n’étaient pas en mesure d’arriver par leurs propres moyens au cabinet du médecin de montagne).

Les chiffres reflètent une réalité que tous les amateurs de sports d’hiver connaissent : en ski ou en snowboard, on a vite fait de se casser un poignet, de s’abîmer les ligaments croisés ou de se fracturer une clavicule… Résultat : les secours sur pistes doivent souvent être mobilisés pour faire redescendre des blessés immobilisés en haut des pistes, ou même en hors-pistes.

 

       3. Prendre ses précautions rend bien des services

Au vu des points 1 et 2, on comprend vite qu’être bien couvert par une assurance ski se révèle particulièrement nécessaire. Finir ses vacances dans le plâtre et complètement à découvert, parce qu’on n’a pas voulu souscrire une assurance ski, c’est tout de même un peu dommage…

 

        4.  Cerise(s) sur le gâteau : les dommages « matériels » sont aussi pris en charge

Le plus important avec l’assurance ski est bien sûr la prise en charge vous concernant « physiquement » : frais de recherche et secours, frais médicaux, frais de rapatriement… Mais l’autre point à considérer concerne les impacts matériels d’un accident.

Votre assurance ski couvre ainsi la location de matériel si c’est votre propre matériel de ski qui a été endommagé lors de l’accident. Et si votre accident est synonyme d’arrêt complet des vacances, l’assurance ski vous rembourse au prorata le forfait ski non utilisé, ainsi que la location de votre appartement (en cas d’interruption de séjour). Pratique, n’est-ce pas ?